Δευτέρα 27 Φεβρουαρίου 2012

La justice grecque gèle les avoirs d'un homme d'affaires sous le coup d'une enquête

LEMONDE.FR avec AFP | 24.02.12 | 14h08
Les partenaires de la Grèce mentionnent souvent que la collecte des impôts et l'organisation de l'administration fiscale souffrent de graves manquements.
Les partenaires de la Grèce mentionnent souvent que la collecte des impôts et l'organisation de l'administration fiscale souffrent de graves manquements. AFP/LOUISA GOULIAMAKI

Selon des informations diffusées par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung, les autorités suisses ont bloqué trois comptes bancaires d'un homme d'affaires grec, ancien patron de la banque privée Proton. A l'initiative du parquet d'Athènes, 158 millions d'euros déposés sur trois comptes ouverts par un gestionnaire de fonds pour l'homme d'affaires Lavrentis Lavrédiadis ont été gelés, écrit le journal, selon qui la Grèce veut en faire "un exemple".
Interrogée sur le sujet, une porte-parole adjointe au département fédéral de la justice et de la police suisse, Ingrid Ryser, a répondu "nous ne commentons par principe aucune mesure provisionnelle dans le cadre d'une procédure pénale".


La petite banque privée Proton a été renflouée par l'Etat grec en octobre dernier. Elle fait aussi l'objet depuis janvier 2011 d'une enquête judiciaire. M. Lavrédiadis, homme d'affaires connu, est personnellement visé par des soupçons d'abus de bien social. Selon le Süddeutsche Zeitung, ses associés et lui-même auraient mis à l'abri quelque 700 millions d'euros à l'étranger ces dernières années.

Les partenaires de la Grèce, qui viennent de décider d'accorder au pays une nouvelle aide de plusieurs dizaines de milliards d'euros, mentionnent souvent que la collecte des impôts et l'organisation de l'administration fiscale souffrent de graves manquements. Ils en font une des priorités dans les réformes à mettre en œuvre par Athènes.

OUVERTURE DU PLAN D'ÉCHANGE D'OBLIGATIONS GRECQUES

Le premier ministre grec, Lucas Papadémos, devait à ce titre présider vendredi en fin de matinée une réunion du conseil de ministres sur le lancement officiel de l'opération d'effacement de 107 milliards d'euros de la dette du pays. Cette réunion a été décidée au lendemain de l'adoption au Parlement d'une loi qui fixe les modalités de cette opération inédite dans l'histoire financière.

Ce plan d'échange des obligations détenues par les créanciers privés de la Grèce (banques, sociétés d'assurance ou fonds d'investissement) permettra d'alléger la dette souveraine du pays de 107 milliards d'euros au prix d'une décote sur la valeur nominale des titres de 53,5 % et de pertes réelles pour les banques détentrices des titres supérieures à 70 % de leur mise initiale. L'ensemble de la dette grecque détenue par des créanciers privés et publics représente 350 milliards d'euros.

La Grèce est entrée dans une course contre la montre afin d'éviter la faillite au 20 mars, date à laquelle le pays doit rembourser 14,5 milliards d'euros. Le lancement de l'offre d'échange devrait intervenir vendredi et les candidats volontaires pour l'échange de dette auront jusqu'au 9 mars pour se faire connaître.

Cette restructuration de dette constitue l'une des deux composantes du plan de sauvetage record de la Grèce, la seconde étant un prêt de 130 milliards d'euros sur trois ans qui vient s'ajouter à celui de 110 milliards d'euros accordé par la zone euro et le FMI en 2010 et dont une partie a été déjà versée.
http://www.lemonde.fr/crise-financiere/article/2012/02/24/la-justice-grecque-gele-les-avoirs-d-un-homme-d-affaires-sous-le-coup-d-une-enquete_1647986_1581613.html

Πέμπτη 23 Φεβρουαρίου 2012

L’union sacrifie la Grèce, mais aussi son idéal

DOMINIQUE BERNS
mercredi 22 février 2012, 07:29
Un plan qui vise à réduire la dette publique grecque à 120 % du PIB d’ici à… huit ans n’est pas crédible. Car ceux qui s’en félicitent aujourd’hui sont ceux qui répètent que ce niveau de dette n’est pas raisonnable pour l’Italie, une économie pourtant autrement plus solide.


Pire : à lire un « rapport confidentiel », cet objectif grec a toute chance de… ne pas être atteint. Car un rien suffit à faire dérailler toute cette belle construction. Un an de récession de plus, un délai de trois ans pour atteindre un objectif budgétaire très ambitieux (un déficit primaire, soit hors charges d’intérêt, de 4,5 % du PIB) et c’est raté : en 2020, la dette publique grecque pèserait encore 160 % du PIB, soit à peu près son niveau actuel.


Et ce, après dix ans d’une austérité féroce, aux terribles conséquences sociales.


Car une société duale se profile en Grèce, où les plus riches et une partie des professions libérales tirent, comme toujours, leur épingle du jeu, grâce à un système fiscal aussi inique qu’inefficace. Et où les plus fragiles, les pensionnés et les salariés paient rubis sur l’ongle le prix de l’austérité.


La Grèce doit se réformer. Mais elle a besoin de temps. Notamment pour mettre en œuvre un « réarmement fiscal » – se doter d’une législation démocratique, qui fasse contribuer chacun selon ses moyens au financement de l’État ; et d’une administration fiscale efficace.


La Grèce a également besoin de croissance. Et donc d’investissements productifs. Autrement dit : d’un plan Marshall, et non de prêts additionnels. L’Union a préféré, en mai 2010, une « stratégie du choc », qui a échoué. Le nouveau plan de sauvetage parie sur les mêmes recettes ; il ne résoudra rien et laissera la Grèce surendettée.


À moins que les Grecs ne décident de quitter l’euro.


Est-ce le souhait de certains, dans les pays « vertueux » du nord, qui rêvent d’amputer le membre « gangrené » en espérant pouvoir cautériser la plaie (et éviter la contagion aux autres pays fragiles) ?


Que ceux qui pensent que la zone euro se porterait mieux sans Athènes le disent. Et que les autres cessent de nous faire croire qu’on a sauvé la Grèce. Car ce « poker menteur », qui sacrifie la population grecque, dénature également l’idéal européen.

Τετάρτη 22 Φεβρουαρίου 2012

Olivier Berruyer – “Plan d’aide” à la Grèce : tout faux…


“Plan d’aide” à la Grèce : tout faux…

Ce matin : alléluia…
  • La zone euro accouche péniblement d’un accord pour sauver la Grèce de la faillite (Les Echos) “Les ministres des Finances de la zone euro ont donné leur feu vert au plan d’aides de 130 milliards d’euros accordé à la Grèce. “
  • Accord historique pour un nouveau plan de sauvetage (Nouvel Obs) “L’Europe a donné son feu vert au déblocage d’une aide publique de 130 milliards d’euros “
  • Accord de la zone euro sur un plan de sauvetage de la Grèce (Le Monde) “Les pays de la zone euro se sont mis d’accord, mardi 21 février au matin, sur un nouveau plan de sauvetage sans précédent de la Grèce de 237 milliards d’euros”
  • Grèce : un nouveau plan de rigueur contre une aide de 237 milliards (Le Parisien) [Première version du titre : L'UE trouve un accord inespéré pour sauver la Grèce...]
  • Un plan record de 237 milliards d’euros au secours de la Grèce (Libération)
  • Grèce : l’Europe finalise un plan à plus de 350 milliards (Le Figaro)
Alors : 130 Md€ ? 237 Md€ ? 350 Md€ ?
Démontons ce bourrage de crâne…

Rappel de la détention de la dette grecque

Nous avons longuement analysé la détention de la dette grecque dans ce billet.
Je vous propose un graphique remis à jour :
détention dette grecque grece
Ainsi, sur les 355 Md€ de dette grecque :
  • 155 Md€ sont détenus par le “secteur public international”, et ne sont pas décotés ;
  • 200 Md€ sont détenus par des investisseurs privés.
Les gouvernements Européens ont demandé (avec insistance…) au secteur privé de renoncer à 53,5 % de ses créances, en échange de nouvelles actions à long terme pour les 46,5 % restants, avec une part de garantie européenne. La dette est donc allégée de 107 Md€ (=53,5 % x 200). En fait, ces nouvelles obligations ayant un taux faible, cela revient au final à une perte d’environ 70 % pour les créanciers privés.
Pour le coup, c’est un vrai ballon d’oxygène pour la Grèce.
Enfin, cela le saurait s’il s’était agi d’un plan “d’aide”…

En vrai…

En fait, on voit que 80 Md€ sont portés par le secteur public grec et par les banques grecques. Une telle perte les mettant immédiatement à terre, l’Europe va donc prêter environ 50 Md€ à la Grèce pour qu’elle les recapitalise – donc on remplace 43 Md€ de dette annulée par… 43 Md€ de nouvelle dette – merci pour elle ! Il n’y a plus que 64 Md€ d’économie et non 107 Md€ (ce qui est déjà bien…)
Mais ce n’est pas fini. Ceci n’est vrai que dans l’hypothèse où tous les acteurs acceptent de procéder à l’échange – et donc acceptent la perte.
Or, une bonne partie des fonds d’investissement ne le veut pas – d’autant qu’ils ont acheté volontairement de la dette décotée pour refuser l’échange et empocher un remboursement intégral. Sans clause d’action collective (qui les forcerait à accepter) disons que deux tiers refuseront, ce qui fait 24 Md€ d’économies en moins.
L’opération n’est donc au final que de -40 Md€ pour la Grèce. Très bien, mais bien loin des besoins réels de ce pays en perdition…
Pour arriver à ceci, nous, contribuables européens, avons déjà procédé à un plan d’aide de 110 Md€ en 2010, prêtons donc 43 Md€ à court terme et nous nous sommes engagés à prêter encore 87 Md€ dans les 3 ans qui viennent (87 + 43 = 130 Md€ dont on parle), pour que la Grèce puisse rembourser ses prochaines échéances.
Au final :
  • le contribuable public aura soutenu la Grèce de 130 + 110 = 240 Md€ MAIS ce n’est AUCUNEMENT une “aide”, ce sont des prêts que la Grèce devra rembourser à l’UE, et qu’elle utilisera pour rembourser les créanciers privés (NB. quand on rajoute les 110 Md€ du secteur privé, on arrive aux 350 Md€ du Figaro…);
  • les investisseurs privés auront perdu dans les 40 Md€, mais bénéficient d’une garantie publique hors bilan sur le solde.
Ainsi, tous ces sommets n’auront eu qu’un but : remplacer les créanciers privés de la Grèce par des créanciers publics, pour que les premiers supportent un minimum de pertes. Et que, in fine, ce soit le contribuable qui supporte les pertes.
D’ailleurs, si nous avions vraiment ”aidé” et “sauvé” la Grèce dans ces proportions, ne pensez-vous pas qu’Angela Merkel serait fêtée partout à Athènes ?
Cette opération se voit clairement dans ces estimations :
détention dette grecque grece 2014
détention dette grecque grece 2014
Sauf qu’en l’espèce, cela risque fortement d’être le créancier obligataire des pays de l’Union Européenne qui les supporte – le contribuable européen ne pouvant financer toutes les dettes des pays de l’UE…
En effet, la Grèce ne pourra pas rembourser, s’enfonçant dans la dépression, comme nous allons le voir…

Τρίτη 21 Φεβρουαρίου 2012

Vu de Grèce : La Grèce en lutte de 2012 comme l’Espagne de 1936 pour les peuples d’Europe !

Publié le21/02/2012 0

Le cours de l’histoire s’accélère et les événements cataclysmiques des derniers jours en Grèce doivent désormais convaincre même les plus hésitants : La Grèce tend à devenir aujourd’hui pour cette Europe de 2012 ce qu’a été l’Espagne pour l’Europe de 1936 ! Cette constatation apparemment osée n’est pas le fait de quelques romantiques. Non, c’est le fait de nos gouvernants car ceux qui nous l’assènent à longueur de journée depuis bientôt deux ans, ce sont ceux d’en haut, les Merkel et Sarkozy, le FMI et les banquiers, la réaction néolibérale par delà les frontières nationales, ceux qui ont choisi de transformer la Grèce en laboratoire de leurs politiques inhumaines et les grecs en cobayes de leur thérapie de choc.

Il est plus que temps que nous, ceux et celles d’en bas de toute l’Europe, prenons à la lettre ce que nous disent nos Merkozy et leur Troika, et que nous agissons enfin en conséquence. Acceptons le défi et répondons leur que désormais, sans tarder, la Grèce va devenir un cas/test pour nous aussi, pour le mouvement des travailleurs, pour les mouvements sociaux et féministes, pour les peuples et les exploités de toute l’Europe ! Oui, faisons leur comprendre que Oui, nous sommes tous des grecs car, nous sommes pleinement conscients que le combat du peuple grec est plus que jamais notre combat. Que s’ils arrivent à briser les résistances et à soumettre le peuple grec, après ce sera notre tour, le tour de tous les autres peuples européens, l’un après l’autre, de passer à la trappe…
Peut être vous vous souvenez qu’au tout début ils nous racontaient des balivernes du genre « c’est un cas unique et spécifiquement grec dû au fait que ces grecs sont des fainéants, rompus à la corruption et au mensonge » Cependant depuis lors, on a appris que le trou noir de la dette n’est pas spécifiquement grec, qu’il n’est pas dû à la prétendue…hypertrophie de l’Etat grec, car il est aussi bien américain que français, italien que japonais. En somme, qu’il est typiquement capitaliste et sa crise tout simplement…systémique.
Mais, attention aux phrases toutes faites et aux clichés parce qu’ils sont inopérants pour décrire l’actuelle réalité grecque. Peut-on encore parler d’austérité même draconienne quand les salaires et les pensions baissent en Grèce de 40, 50 ou même de 60% ? Quand le pouvoir d’achat de l’écrasante majorité de la population est déjà amputé de 50, 60, ou même de 70% et plus ? Quand la classe moyenne de ce pays est ruinée et en voie de paupérisation galopante ? Quand les nouveaux salariés ne touchent plus que 417 euros et les nouveaux pensionnés 320 euros ? Est-ce de la simple « rigueur » quand un sur deux jeunes grecs est chômeur et le chômage atteint désormais 25% ? Comment peut-on parler des simples… « sacrifices passagers » quand la malnutrition fait des ravages parmi les petits élèves de l’école primaire, et la faim pointe le nez dans les quartiers même petit bourgeois des villes grecques ? Et comment peut-on prétendre que tout ca c’est « nécessaire pour mettre de l’ordre dans les finances » de la Grèce quand les bourreaux eux-mêmes admettent cyniquement que leurs politiques imposées de force à la Grèce ont échouées, ne font qu’enfoncer ce pays toujours plus profondément dans une récession monstrueuse et que la dette grecque ne pourra jamais être remboursée ? Alors, simple sadisme de la tristement célèbre Troïka ou plutôt guerre ouverte et déclarée du capital contre le monde du travail ? La réalité quotidienne nous oblige à l’admettre : Oui, nous en Grèce nous assistons à une véritable guerre de ceux d’en haut contre ceux d’en bas, des très riches contre tous les autres. Et en même temps, ne l’oublions pas car c’est très grave, nous assistons à la résurrection du pire néocolonialisme quand nous voyons la Grèce humiliée et dépourvue de pratiquement toute souveraineté nationale, traitée pas ses prétendus… partenaires européens comme une véritable colonie, un protectorat sous tutelle, dirigée sur place par un quelconque Gauleiter de Madame Merkel et de Monsieur Schaeuble…
Et les grecs eux-mêmes, que font-ils ? Attention, ne croyez pas ce qu’on vous raconte des grecs. Vos medias sont comme les nôtres : la réalité qu’ils nous décrivent est totalement irréelle. Nous parlant de la Grèce actuelle, ils insistent sur le fait qu’il y a à Athènes un gouvernement d’Union Nationale appuyé par les quatre cinquièmes des représentants du peuple grec. Donc, si on les croyait on arriverait à la conclusion que les grecs sont plutôt maso et adorent être maltraités…
Evidemment, la réalité est toute autre. Une douzaine de grèves générales en moins de deux ans, d’innombrables luttes et grèves très dures dans tout le pays, un climat presque insurrectionnel depuis des mois, un mouvement des Indignés -les Aganaktismeni grecs- qui a balayé toute la Grèce pendant 3 mois, des affrontements très violents avec les forces de répression déchaînées, des ministres et des députés qui n’osent plus sortir de chez eux depuis 10 mois car ils sont hués ou même tabassés par les passants, un parlement assiégé de plus en plus fréquemment par des centaines des milliers de manifestants qui tôt ou tard vont le prendre d’assaut,… voila un bref aperçu de ce qu’est devenue la routine presque quotidienne en Grèce depuis de longs mois.
Mais tout ca ne représente que des secousses prémonitoires du très grand séisme social qui est en train de se préparer. En effet, un coup d’œil plus attentif suffirait pour qu’on découvre que la colère populaire bat actuellement des records historiques, que le pays est comme un volcan social prêt à exploser. D’ailleurs, les sondages qui se multiplient sont tous éloquents. L’appui populaire à ce gouvernement dit d’Union Nationale ne dépasse plus le 8% tandis que l’ensemble des partis à la gauche du PASOK social-démocrate font un score dépassant désormais les 50% ! Tout change à une vitesse hallucinante et le paysage politique grec subit un véritable chambardement sans précédent parce que des pans entiers de cette société sont à la recherche des solutions radicales à la crise et à leur paupérisation galopante. Vous voulez un exemple qui illustre parfaitement cette situation tout à fait exceptionnelle, qui ressemble de plus en plus avec ce qui se passait dans un certain entre deux guerres dans notre continent ? Le PASOK qui, il y a deux ans, a fait un triomphe gagnant les élections avec le score-record de 45%, obtient maintenant, selon tous les sondages, moins de 10% tandis qu’un groupuscule de tueurs néonazis atteint depuis peu les 3% ! Oui, la société grecque est déjà en train d’expérimenter sa propre République de Weimar…

Alors, que faire ? La première chose c’est de crier haut et fort que les grecs ne doivent pas payer cette dette qui les étrangle et qui n’est pas la leur. Qu’on doit suspendre tout de suite son paiement. Pourquoi faire ? Pour faire ce que nous oblige de faire le droit international, l’ONU, nombre de conventions internationales signées d’ailleurs par nos gouvernements : Pour investir les sommes astronomiques consacrées maintenant au service de cette dette, à la satisfaction des besoins élémentaires de la société grecque, à la santé, l’éducation, les infrastructures, les services publics, les chômeurs, les gosses affamés, les familles monoparentales, les malades et les infirmes, les femmes qui sont maintenant contraintes d’assumer gratis et en famille toutes ces taches assumées par les services publics avant leur démantèlement et leur privatisation.
Pour combien de temps ? Pour le temps qu’il faudra pour réaliser un audit citoyen de la dette afin d’identifier sa part illégitime qu’il faudra annuler et ne pas payer. Et tout ca en refusant obstinément de tomber dans le piège des chantages de nos bourreaux qui nous répètent à longueur de journée qu’une telle politique radicale mène automatiquement le pays à la sortie de l’euro et de l’Union Européenne, à un repli national obligatoire…
Non, non et non. Nous refusons de payer cette dette et en même temps nous restons dans la zone euro. Et la raison principale est simple : parce que nous voulons nous battre avec vous, tous ensembles, la main dans la main avec tous les peuples et tous les travailleurs de ce continent, pour foutre en l’air cette Europe du capital, des Merkel et des Sarkozy. Parce que nous voulons créer et amplifier ce qu’on appelle la « crise systémique » de cette Union Européenne antidémocratique et antisociale des riches. Oui, il n’y a désormais qu’une seule perspective, la seule réaliste et faisable, celle du combat commun de ceux d’en bas partout en Europe. Camarades, c’est maintenant plus que jamais que l’union fait la force. Unissons-nous car tous ensembles nous pouvons toujours changer ce monde qui est en train de pourrir. Avant qu’il ne soit pas trop tard… Et rappelez-vous : Si ce n’est pas nous, alors qui ? Si ce n’est pas maintenant, alors quand ?…
Sonia Mitralias
Illustrations MediaBeNews http://mediabenews.wordpress.com/2012/02/21/vu-de-grece-la-grece-en-lutte-de-2012-comme-lespagne-de-1936-pour-les-peuples-deurope/

Δευτέρα 20 Φεβρουαρίου 2012

greece is dying - Ulysses´Gaze -Theodoros Angelopoulos






Th.Vengos .. Excerpt from the film of Theo Angelopoulos' UlyssesGaze ".
(
greece is dying. People are dying . We did our circle. I don't know how many thousands of years between stones and broken statues ... and we 're diyng.)

Θ.Βέγγος .. Απόσπασμα απο την ταινία του Θ. Αγγελόπουλου "Το βλέμμα του Οδυσσέα".( Η Ελλάδα πεθαίνει.Πεθαίνουμε σα Λαός.Κάναμε το κύκλο μας.Δεν ξέρω πόσες χιλιάδες χρόνια ανάμεσα σε σπασμενες πέτρες και αγάλματα...Και πεθαίνουμε.)




Rassemblement protestataire devant le Conseil, au rond-point Schuman, mercredi 15/2 à 17h


Rassemblement protestataire devant le Conseil, au rond-point Schuman, mercredi 15/2 à 17h





15 février 2012 à 17h00
Appel de l’Initiative de Solidarité à la Grèce qui Résiste à un rassemblement protestataire contre la réunion Eurogroup, devant le Conseil, au rond-point Schuman

avec le soutien de CADTM Belgique et de la FGTB Jeunes

Le dimanche 12 février 2012, de centaines des miliers des Grecs ont saisi les rues d'Athènes et d'autres villes grecques pour manifester contre le nouveau prêt de 'sauvetage' de l'UE - FMI - BCE. Pourtant, ce plan a été approuvé, dimanche très tard dans la soirée, avec une procédure d'urgence, car 'les marchés et l'Europe le demandent' avec les votes des partis qui siègent au gouvernement présidé par M. Papademos, ex Vice Président de la BCE.

Les nouvelles mesures de ce paquet vont augmenter encore le carnage social qui se déroule en Grèce depuis 2010, avec une réduction de salaires et pensions de 30%, des coups budgétaires dans l'éducation, la santé, la protection sociale, et elles vont accentuer l'augmentation du chômage et l'appauvrissement d'une partie croissante du peuple grec. Le paquet prévoit ainsi la réduction du salaire minimum à 520 €, la fin du renouvellement automatique des conventions collectives en cas de désaccords (ce qui équivaut, dans la pratique, à l'abolition des conventions collectives) et met encore une fois la pression sur les pensions.

Ce sont les conditions pour que les gouvernements européens versent 130 milliards € au gouvernement grec, somme en fait destinée au soutien des banques.

L'Eurogroupe du 15 février va approuver ce paquet, afin de 'sauver la Grèce de la faillite'. Mais la Grèce est déjà en faillite... Donc, arrêtons de sauver les banques sur le dos du peuple grec et des autres peuples européens!


Tous devant le Conseil!

NON au prêt de la Troika! Solidarité avec le peuple grec!


Initiative de Solidarité à la Grèce qui Résiste



EL


15 Φεβρουαρίου 2012 στις 5 μ.μ.
Κάλεσμα της Πρωτοβουλίας Αλληλεγγύης στην Ελλάδα που αντιστέκεται σε μια παράσταση διαμαρτυρίας
ενάντια στο Eurogroup, μπροστά στο Συμβούλιο, rond-point Schuman

με την υποστήριξη της CADTM

Την Κυριακή 12 Φεβρουαρίου 2012, εκατοντάδες χιλιάδες Έλληνες βγήκαν στους δρόμους της Αθήνας και άλλων ελληνικών πόλεων για να διαδηλώσουν την αντίθεσή τους στο καινούριο δάνειο "σωτηρίας" της ΕΕ-ΔΝΤ-ΕΚΤ. Παρ'όλ'αυτά, το σχέδιο εγκρίθηκε, αργά το βράδυ της Κυριακής, με την διαδικασία του κατεπείγοντος, επειδή "η Ευρώπη και οι αγορές το ζητούν", με τις ψήφους των κομμάτων που στηρίζουν την κυβέρνηση Παπαδήμου, του πρώην αντιπροέδρου της ΕΚΤ.

Τα νέα μέτρα θα αυξήσουν το κοινωνικό μακελειό που εξελίσσεται στην Ελλάδα από το 2010, με μια μείωση των μισθών και συντάξεων κατά 30%, περικοπές στην εκπαίδευση, υγεία και κοινωνικές ασφαλίσεις, και θα εντείνουν την αύξηση της ανεργίας και της φτωχοποίησης του ελληνικού λαού. Το πακέτο προβλέπει μείωση του κατώτατου μισθού στα 520 , την κατάργηση της ανανέωσης των συλλογικών συμβάσεων σε περίπτωση μη συμφωνίας (που σημαίνει στην πράξη την κατάργηση των συλλογικών συμβάσεων) και συμπιέζει για μια ακόμα φορά τις συντάξεις.

Αυτές είναι οι προϋποθέσεις που θέτουν οι ευρωπαϊκές κυβερνήσεις για να δώσουν τα 130 δις  στην ελληνική κυβέρνηση, ποσό που στην πραγματικότητα προορίζεται για να σώσει τις τράπεζες.

Το Eurogroup της 15 Φεβρουαρίου θα εγκρίνει αυτό το πακέτο, για να "σώσει την Ελλάδα από τη χρεωκοπία". Μόνο που η Ελλάδα έχει ήδη χρεωκοπήσει. Να σταματήσουμε λοιπόν να σώζουμε τις τράπεζες στις πλάτες του ελληνικού και των ευρωπαϊκών λαών.

Όλοι στο Συμβούλιο!

ΟΧΙ στο δάνειο της ΤρόικαςΑλληλεγγύη με τον ελληνικό λαό!


Πρωτοβουλία Αλληλεγγύης στην Ελλάδα που αντιστέκεται

Πέμπτη 16 Φεβρουαρίου 2012

Le Comité de l’association FRANCAIS du MONDE




Athènes, le 16 février 2012
Le Comité de l’association FRANCAIS du MONDE – ADFE de Grèce
Exprime sa profonde préoccupation devant l’aggravation de la situation
économique et ses conséquences sociales en Grèce. Nos concitoyens, qui sont pour
la plupart directement affectés par la récession, partagent la peine de la population
grecque.
Constate que l’excès de logique purement financière à court terme a conduit à l’échec des
mesures du Premier Mémorandum, installant une forte récession sans que les équilibres
financiers publics soient véritablement restaurés.
Observe que le nouveau Mémorandum imposé par les instances internationales, dans
lesquelles la France joue un rôle éminent, reste dans la même logique, instaurant des
mesures radicales sans ouvrir la moindre fenêtre pour une réelle sortie de crise.
Conclut que la récession s’aggravera, que la réduction de l’activité économique entraînera
à court terme une hausse du déficit public, qui conduira inéluctablement à la faillite. A
moins que l’exaspération de la population n’ait produit avant une explosion sociale
incontrôlable.
Demande que la France défende une autre politique pour résoudre la crise en
Grèce
Qui se fonde sur une véritable Solidarité Européenne,
Qui donne de réelles perspectives de retour à la croissance,
Qui tienne compte, des réalités sociales et sociétales du pays.
Et partage complètement l’analyse exprimée dans le communiqué d’EELV ci-joint.
Pour le comité de l’ADFE, le Président Pierre ECOIFFIER
Message de solidarité avec le peuple grec
Un rassemblement en solidarité au peuple grec s’est tenu à Paris le 13 février, devant
l’ambassade de Grèce. A Strasbourg, les eurodéputés EELV réunis pour la session
plénière du mois de février, témoignent de leur solidarité.
« Nous ne pouvons être présents ce soir à ce rassemblement car nous sommes retenus
par la session plénière à Strasbourg : ce sera l’occasion, une fois de plus, pour tous les
Verts européens, de répéter le message que nous martelons depuis des mois et des
mois : il ne peut y avoir de solution à la crise grave que traverse la Grèce sans plus de
solidarité européenne !
Tous les membres du groupe des Verts au Parlement européen, quelque soit leur pays
d’origine, sont ensemble mobilisés pour que l’Europe change de dimension dans la
gestion de cette crise.
S’il n’est pas question de minimiser certains blocages au sein de la société grecque – le
poids démesuré d’une Eglise orthodoxe faiblement imposée, l’évasion fiscale généralisée,
un budget militaire disproportionné -, force est de reconnaître que les remèdes de cheval
administrés à la Grèce depuis plusieurs mois sont pires que le mal : le peuple grec se
paupérise tandis que les racines de cette crise ne sont pas vraiment traitées. A cet égard,
la révolte des grecs est donc tout à fait compréhensible. Cette Europe de l’austérité et de
la punition, cette Europe à la sauce Merkozy n’est pas la nôtre.
Néanmoins, la solution reste pour nous européenne, loin des replis nationalistes et des
stéréotypes culturels qui font s’opposer la « rigueur » du Nord aux « cigales » du Sud.
C’est pourquoi nous appelons l’Europe à s’engager sur la voie de la solidarité avec la
mutualisation d’une partie des dettes souveraines, l’émission d’euro-obligations par un
Trésor de la zone euro, la convergence fiscale.
L’Europe est à un tournant historique qui la renvoie à ce qui fonde le projet européen.
Nous refusons de laisser se creuser plus profondément encore le fossé entre l’Europe et
ses citoyens et entre les peuples européens. Pour le peuple grec, comme pour tous les
citoyens européens, c’est la voie de la solidarité et de l’intégration européenne qui nous
permettra de sortir de la crise. »
Les eurodéputé-e-s EELV
François Alfonsi – Sandrine Bélier – Malika Benarab-Attou – Jean-Paul Besset –
José Bové – Pascal Canfin – Yves Cochet – Daniel Cohn-Bendit – Karima Delli –
Hélène Flautre –

Enseignement de la langue grecque en Belgique - Διδασκαλία της Ελληνικής Γλώσσας σε σχολεία του Βελγίου



L'enseignement de la langue grecque est intégré dans le programme scolaire d'écoles en Belgique suite à la Charte de coopération signée mardi à Bruxelles entre la secrétaire d'Etat à l'Education, Evi Christofilopoulou, et la ministre de l'Enseignement obligatoire de la Communauté française en Belgique, Marie-Dominique Simonet.

Comme l'a annoncé le ministère grec de l'Education, cet accord permet aux élèves grecs, mais aussi d'autres nationalités, de choisir la leçon de grec moderne ou de civilisation grecque, qui sera enseignée jusqu'à trois heures par semaine.

Le programme a une durée de 5 ans (2012-2017) et conduit à la délivrance d'un certificat de connaissance de la langue grecque. Cette initiative s'inscrit dans le cadre du programme "Langue et culture d'origine" (LCO).
http://actuality-online.blogspot.com/2012/02/enseignement-de-la-langue-grecque-en.html

Διδασκαλία της Ελληνικής Γλώσσας σε σχολεία του Βελγίου
Υπογραφή Χάρτας διακρατικής συνεργασίας από την Υφυπουργό Παιδείας, Διά Βίου Μάθησης και Θρησκευμάτων, Εύη Χριστοφιλοπούλου και τη Βελγίδα Υπουργό Παιδείας
Η διδασκαλία της ελληνικής γλώσσας εντάσσεται στο πρόγραμμα σπουδών σχολείων του Βελγίου, με τη Χάρτα Συνεργασίας που υπέγραψαν, σήμερα 07/02/2012, στις Βρυξέλλες η Υφυπουργός Παιδείας, Εύη Χριστοφιλοπούλου με τη Βελγίδα Υπουργό Παιδείας της γαλλόφωνης κοινότητας,  Marie-Dominique Simonet.
Με τη συμφωνία αυτή Έλληνες μαθητές, αλλά και μαθητές άλλων εθνοτήτων, που κατοικούν στο Βέλγιο, έχουν τη δυνατότητα να επιλέξουν το μάθημα των Νέων Ελληνικών ή του Ελληνικού Πολιτισμού, τα οποία θα διδάσκονται έως τρεις ώρες την εβδομάδα.
Το πρόγραμμα έχει ορίζοντα πενταετίας (2012-2017) και θα οδηγεί στην χορήγηση Πιστοποιητικού Ελληνομάθειας.
Εκτός από την Ελληνική Γλώσσα, στους μαθητές παρέχεται η δυνατότητα για διδασκαλία  «Στοιχείων Πολιτισμού». Περιλαμβάνει στοιχεία γλώσσας και ιστορίας τα οποία «δουλεύουν» οι μαθητές σε επίπεδο ατομικής ή ομαδικής εργασίας (project).  Στον τομέα αυτό αξιοποιείται κυρίως ηλεκτρονικό υλικό που κάνει ελκυστικότερη την προσέγγιση των στοιχείων του πολιτισμού, καθώς και βιωματικές μέθοδοι διδασκαλίας.
Η υπογραφή της Χάρτας επιβεβαιώνει τη βούληση του Υπουργείου Παιδείας για την υποστήριξη και την ενίσχυση της διδασκαλίας της ελληνικής γλώσσας στο εξωτερικό. Η πρωτοβουλία αυτή εντάσσεται στο πρόγραμμα «Γλώσσες και Κουλτούρες Καταγωγής» (LCO).

18 février, manifestations de solidarité avec le peuple grec


http://www.france.attac.org

Samedi 18 Février 2012 - 14:00 - 18:00
Attac p
articipera activement la journée internationale de solidarité avec le peuple grec samedi 18 février, en invitant ses adhérents à participer aux manifestations organisées partout en France.L'association s'associe à l'appel mobilisation de l'initia
tive des étudiants et travailleurs grecs (ci-dessous) pour un rassemblement de solidarité avec le peuple grec samedi 18 février sur le parvis des droits de l'Homme.
La lutte du peuple grec est aussi notre lutte!
APPEL A MANIFESTATION SAMEDI 18/02 à 14H au parvis des droits de l’homme
« Démocratie : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple ? »
La nuit du 12 février, 199 député-e-s grecs ont voté les nouvelles mesures imposées par la Troïka (UE, BCE, FMI) qui plongent le pays dans un chaos et une misère encore plus profonde. 101 député-e-s ont désapprouvé soit la totalité, soit une partie de ce nouvel accord. Sous la menace de la faillite et absolument conscients que le parlement n’allait pas décider, mais seulement ratifier les diktats, la majorité des député-e-s a cédé au chantage. Alors que dans tout le pays le peuple exprimait son opposition aux projets monstrueux des créanciers, le parlement accordait aux banques le droit de mort et de vie sur le peuple grec, tout en admettant que ce n’est plus aux institutions politiques ni aux élu-e-s de gouverner. Au delà du drame que vit la Grèce, cette évolution constitue le renversement le plus flagrant du système et des traditions politiques européennes ; et, en tant que tel, il annonce l’avenir de toute l’Europe. Contrairement à ses députés, la population du pays n’a pas cédé face à ce chantage. A Athènes et partout dans le pays, le peuple qui résiste a inondé les rues. Encore une fois la seule réponse du gouvernement a été la répression.
Alors que les politiques d’austérité ne font qu’exploser la dette publique, on impose au peuple grec encore plus de mesures suicidaires :
  • La réduction du SMIC de 22%, pour gagner 450 euros par mois net et 586 brut, contre 751 euros brut jusqu’alors ; Pour les jeunes, la réduction s'élève à 35%.
  • L’abolition des conventions collectives, par branche et par métier, qui sont remplacées par des contrats individuels au niveau de l'entreprise.
  • L’application rétroactive de toutes les réductions à partir de janvier 2012, des salaires, retraites et allocations chômage (qui passent de 461 euros/mois à 359, touchable uniquement pendant un an).
  • La baisse de la retraite minimum à 392 euros/mois (contre 503 euros aujourd'hui).
  • Le licenciement de 150.000 fonctionnaires de 2012-2015, dont 15.000 d’ici la fin 2012.
  • L’abolition du statut du fonctionnaire.
  • Le démantèlement de l’Etat social et la liquidation de toute la richesse du pays pour 50 milliards d’euros par la privatisation.
Ces mesures viennent s’ajouter à bien d’autres imposées et appliquées depuis plus de deux ans. Les salaires et les retraites ne font que baisser, les impôts directs et indirects ne font qu’augmenter, alors que le chômage devient le quotidien de plus en plus de grecs.
Au niveau social, le peuple grec fait face à des phénomènes de misère et de pauvreté qu’il n’avait pas vécus depuis l’occupation. Les faits sont accablants, selon « Médecins du monde » le centre ville d’Athènes vit une véritable crise humanitaire : une personne sur dix se nourrit aux soupes populaires, le ministre de l’éducation met en place la distribution de repas gratuits dans certaines écoles en réponse aux nombreux évanouissements d’élèves pour cause de malnutrition.
Les nouvelles mesures imposées vont non seulement perpétuer le cycle infernal de la récession qui conduit tout droit à l’explosion du déficit public et au défaut de paiement, mais elles vont, partout en Europe, accentuer la baisse des salaires et des dépenses publiques, et ce à un moment où le nombre de pauvres ne cesse d’augmenter dans tous les pays, y compris en Allemagne. Ce que les élites de la finance n’ont pas envie de comprendre c’est que c’est le modèle économique qui ne fonctionne pas.
La Grèce est le laboratoire de l’austérité en Europe ! Résistons partout en Europe ! Solidarité avec le peuple grec ! Non au sacrifice des peuples sur l’autel de la finance !

Τετάρτη 15 Φεβρουαρίου 2012

Shame on Europe for betraying Greece


Capitalism is triumphant as EU states sacrifice the Greek people in a desperate attempt to appease the gods of speculation
Riots in Athens, Greece - 13 Feb 2012
'We condemn Greece to misery and poverty to keep Standard & Poor’s off our backs. But we have miscalculated.' Photograph: Argyropoulos/Sipa/Rex Features
The behaviour of the EU states towards Greece is inexplicable in the terms in which the EU defines itself. It is, first and foremost, a failure of solidarity.
The "austerity package", as the newspapers like to call it, seeks to impose on Greece terms that no people can accept. Even now the schools are running out of books. There were 40% cuts in the public health budget in 2010 – I can't find the present figure. Greece's EU "partners" are demanding a 32% cut in the minimum wage for those under 25, a 22% cut for the over 25s. Already unemployment for 15-24-year-olds is 48% – it will have risen considerably since then. Overall unemployment has increased to over 20%. The sacking of public sector workers will add to it. The recession predicted to follow the imposition of the package will cause unbearable levels of unemployment at every level.
In addition the "package" demands cuts to pensions and public service pay, wholesale privatisation of state assets – a fire-sale, since the global market is close to rock bottom – and cuts to public services including health, social welfare and education. The whole to be supervised by people other than the Greeks. An entire disciplinary and punishment system.
When we casually use a term like "bailout", it is important to remember that it is not people who are being bailed out, or at least not the Greek people. The bailout will not save a single Greek life. The opposite is the case. What is being "bailed out" is the global financial system, including the banks, hedge funds and pension funds of the other EU member states, and it is the Greek people who are being ordered to pay – in money, time, physical pain, hopelessness and missed educational opportunities. The relatively neutral, even stoic, term "austerity", is a gross insult to the Greek people. This is not austerity; at best it is callousness.
On top of this callousness, we must remember that the strategy itself is nonsense. Every intelligent observer is agreed that cuts do not produce growth. The highest rate of growth in the EU at present is in Poland where massive public investment is driving the economy. GDP is declining or barely moving among the "austerity" nations, including the UK.
In essence, this crisis is a failure of the EU states to show solidarity in the face of an onslaught from the financial markets. At first glance this seems to be a very simple fight. In one corner you have nation states, which have the wellbeing of their citizens as theirraison d'être; in the other you have global capitalism as represented by the financial markets, which has the wealth of a tiny few as its raison d'être. But the nation state has, for a considerable time, identified itself with those same markets. States have agreed to see themselves as economies rather than societies. More recently we have been led to believe that the market alone can provide everything the citizen needs and much more efficiently than the structures that the citizens normally rely on and which they have, over generations, erected as protections against the revenge of the market.
This is the triumph of capitalism, that it has persuaded the world that capitalism is the world.
It has led to the undoing of 200 years of struggle between ordinary people and the super-rich. Trade unions didn't appear overnight, they were a response to exploitation. Their defeat has led to the ubiquity of precarious, and now free, labour. Workers are not protected in their workplace by capitalists, they are protected by the laws won by struggle against the capitalist. A sweatshop in China is a direct assault not just on the rights of the Chinese worker but on those of workers in, for example, the UK. Socialist internationalism and solidarity were conceived as a way of defeating that ploy. Old people do not die in the streets not because charity has saved them but because 200 years of struggle has brought us the old age pension and public health. The privatisation of those services is a return to the 19th century. None of this public good would have been won if people had identified with the super-rich of 1812. Now that we have been brought to such an identification, we stand to lose them all over again.
Now we see capitalism at its most triumphant. Greek police beat Greek people in order to impose the will of the banks and hedge funds. The EU member states, including Ireland, are the middleman, the quislings of capital. Rather than reach out a hand of solidarity, we say, "better them than us". As if the global markets will choose to pass on Ireland once Greece has been destroyed. Solidarity is not just compassion for one's fellow man; it is also materialist self-interest. One for all and all for one. We stand or fall together. There is strength in unity.
Instead we have decided to sacrifice the Greek people to the market in the hope that our sacrifice will appease the gods of speculation. We condemn them to misery and poverty to keep Standard & Poor's off our backs. But we have miscalculated. Firstly, the communist left currently stands at 42% in the polls, Pasok at 8%. Pasok (the leading party in government) will vanish and a combination of real leftwing parties will win the next election. They will not bend the knee and put their necks on our block.
It seems to me now that Greece will withdraw from the euro and default on its debt. Who knows what will happen to it then, but it can hardly be much worse than what we want from them, and at least it will be something of their own choosing. The speculators will then take a little time to consider which of the other economies to bet on. Perhaps then the Irish government will regret its lack of solidarity. Whatever happens, our behaviour and that of our EU compatriots has been shameful.
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