Πέμπτη 16 Φεβρουαρίου 2012

Le Comité de l’association FRANCAIS du MONDE




Athènes, le 16 février 2012
Le Comité de l’association FRANCAIS du MONDE – ADFE de Grèce
Exprime sa profonde préoccupation devant l’aggravation de la situation
économique et ses conséquences sociales en Grèce. Nos concitoyens, qui sont pour
la plupart directement affectés par la récession, partagent la peine de la population
grecque.
Constate que l’excès de logique purement financière à court terme a conduit à l’échec des
mesures du Premier Mémorandum, installant une forte récession sans que les équilibres
financiers publics soient véritablement restaurés.
Observe que le nouveau Mémorandum imposé par les instances internationales, dans
lesquelles la France joue un rôle éminent, reste dans la même logique, instaurant des
mesures radicales sans ouvrir la moindre fenêtre pour une réelle sortie de crise.
Conclut que la récession s’aggravera, que la réduction de l’activité économique entraînera
à court terme une hausse du déficit public, qui conduira inéluctablement à la faillite. A
moins que l’exaspération de la population n’ait produit avant une explosion sociale
incontrôlable.
Demande que la France défende une autre politique pour résoudre la crise en
Grèce
Qui se fonde sur une véritable Solidarité Européenne,
Qui donne de réelles perspectives de retour à la croissance,
Qui tienne compte, des réalités sociales et sociétales du pays.
Et partage complètement l’analyse exprimée dans le communiqué d’EELV ci-joint.
Pour le comité de l’ADFE, le Président Pierre ECOIFFIER
Message de solidarité avec le peuple grec
Un rassemblement en solidarité au peuple grec s’est tenu à Paris le 13 février, devant
l’ambassade de Grèce. A Strasbourg, les eurodéputés EELV réunis pour la session
plénière du mois de février, témoignent de leur solidarité.
« Nous ne pouvons être présents ce soir à ce rassemblement car nous sommes retenus
par la session plénière à Strasbourg : ce sera l’occasion, une fois de plus, pour tous les
Verts européens, de répéter le message que nous martelons depuis des mois et des
mois : il ne peut y avoir de solution à la crise grave que traverse la Grèce sans plus de
solidarité européenne !
Tous les membres du groupe des Verts au Parlement européen, quelque soit leur pays
d’origine, sont ensemble mobilisés pour que l’Europe change de dimension dans la
gestion de cette crise.
S’il n’est pas question de minimiser certains blocages au sein de la société grecque – le
poids démesuré d’une Eglise orthodoxe faiblement imposée, l’évasion fiscale généralisée,
un budget militaire disproportionné -, force est de reconnaître que les remèdes de cheval
administrés à la Grèce depuis plusieurs mois sont pires que le mal : le peuple grec se
paupérise tandis que les racines de cette crise ne sont pas vraiment traitées. A cet égard,
la révolte des grecs est donc tout à fait compréhensible. Cette Europe de l’austérité et de
la punition, cette Europe à la sauce Merkozy n’est pas la nôtre.
Néanmoins, la solution reste pour nous européenne, loin des replis nationalistes et des
stéréotypes culturels qui font s’opposer la « rigueur » du Nord aux « cigales » du Sud.
C’est pourquoi nous appelons l’Europe à s’engager sur la voie de la solidarité avec la
mutualisation d’une partie des dettes souveraines, l’émission d’euro-obligations par un
Trésor de la zone euro, la convergence fiscale.
L’Europe est à un tournant historique qui la renvoie à ce qui fonde le projet européen.
Nous refusons de laisser se creuser plus profondément encore le fossé entre l’Europe et
ses citoyens et entre les peuples européens. Pour le peuple grec, comme pour tous les
citoyens européens, c’est la voie de la solidarité et de l’intégration européenne qui nous
permettra de sortir de la crise. »
Les eurodéputé-e-s EELV
François Alfonsi – Sandrine Bélier – Malika Benarab-Attou – Jean-Paul Besset –
José Bové – Pascal Canfin – Yves Cochet – Daniel Cohn-Bendit – Karima Delli –
Hélène Flautre –

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